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La cité des jarres d’ Analdur Indridason
Je n’avais jamais lu de polar de cet auteur, pas plus que de polar islandais d’ailleurs.
Celui-ci est donc son premier, traduit en français. Et son héros, l’inspecteur Erlendur, sera donc un personnage récurent dans les autres romans du même auteur. Tant mieux ! Car on s’attache très rapidement à notre policier et ses collègues de travail.
L’histoire, au départ, semble assez classique : un homme est retrouvé mort chez lui, sans doute assommé à l’aide d’un cendrier par une tierce personne qui a pris la fuite. Sur son corps inerte trône une feuille de bloc arrachée avec trois mots écrits dessus (mots que je ne peux dévoiler pour ne pas déflorer l’intrigue, chut !!). Erlendur va devoir remonter loin, très loin dans le passé de notre homme pour y découvrir au fur et à mesure des bribes de vérité… Tout en se démenant avec sa fille adulte qui souhaite changer enfin de vie et se sortir de la drogue sans vraiment faire les efforts nécessaires pour cela…
Un bon polar psychologique : l’intrigue est plutôt classique mais vaut pour l’épaisseur de ses personnages (des plus importants aux secondaires), et la description de la vie islandaise. J’ai parfois trouvé que le récit manquait de clarté avec des dialogues pas toujours très compréhensibles une fois traduits en français.
Dommage que la quatrième de couverture, pour attirer le potentiel lecteur, nous dresse un résumé racoleur mais totalement hors sujet …Cela pourra peut-être en dérouter certains, car le récit penche plutôt du côté de l’enquête policière nébuleuse que du thriller horrifique.
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Les quatrième de couverture sont rarement à la hauteur… Le second La femme en vert est encore meilleur ! Je vais bientôt m’attaquer au troisième.
Je ne lis les 4e de couverture qu’au moment du choix du livre … Ensuite, je m’en passe, elles sont souvent décevantes et c’est parfois même à se demander si celui qui l’a rédigé a lu le livre en question !