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Le miroir des ombres de Brigitte Aubert
Présentation de l’éditeur
En 1891, Louis Denfert, jeune et
impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques
sportives et articles mineurs lorsqu’il est envoyé en reportage à Dijon
sur une affaire au parfum de scandale : une honorable gouvernante
anglaise a été retrouvée, dans le train de nuit Paris-Marseille,
sauvagement égorgée et démembrée. Ce meurtre aurait-il un lien avec la
disparition, un an auparavant, dans le même train, de Louis Aimé
Augustin Leprince, un inventeur franco-anglais qui venait de mettre au
point un appareil de projection d’images révolutionnaire ? Louis était
impatient d’en découdre, il va être servi !
Mon avis :
Brigitte Aubert nous plonge avec virtuosité dans les 19e siècle, ses inventions foisonnantes, les début de la criminologie, le théâtre et le règne des prestidigitateurs.
De Paris à Londres, en passant par Dieppe, notre trio composé de Louis – journaliste, Emile – ancien militaire et Albert – étudiant en médecine et illusionniste à ses heures perdues, nous transporte dans ce siècle des découvertes. Tout ça est très documenté ( pour notre plus grand plaisir ) comme l’atteste le postface de Brigitte Aubert en fin d’ouvrage.
Les personnages sont tous atypiques et réjouissants. On est irrémédiablement attiré dans le tourbillon de l’intrigue, qui nous fera croiser la route de la scène littéraire et artistique de cette époque. Ah, le siècle des lumières, les débuts du cinéma, Degas, Conan Doyle et j’en passe.
Malicieuse, l’auteur n’oublie pas de glisser dans la narration l’ombre de Jack l’eventreur, Mister Hyde et même Walter Sickert himself ( qui selon Patricia Cornwell ne serait autre que The Ripper).
Que demande le peuple, mille bombes ?
Mais la suite,enfin !!
Bienvenue !
Voici mon nouveau blog lecture, sur lequel j’ai rapatrié quelques unes de mes lectures qui figuraient sur mon ancien blog…
Un blog pour échanger, discuter et partager nos instants littéraires. Vous faire découvrir mes livres fétiches et ceux sur lesquels je me suis endormie…
N’hésitez pas à déposer vos commentaires.
Mon chat à moi
Présentation de l’éditeur
Onze artistes de la bande dessinée
rendent hommage à l’animal de compagnie
le
plus indépendant qui soit. Qu’il soit matou, minet, mimine, mistigri ou
minou, qu’il fasse ses griffes, qu’il soit botté ou de velours,
il tient une place à part dans leur vie,
dans leur cœur et dans leurs croquis.
Mon avis :
Une très belle anthologie qui propose onze histoires comme autant de vies qu’un chat peut avoir. Chaque auteur, parmi lesquels Corboz, Pau, Chloé Cruchaudet, nous offre sa vison du CHAT.
Certaines histoires vous feront rire, d’autres vous arracheront une petite larme, mais toutes vous parleront, vous amoureux du chat. (petit bémol en ce qui concerne la planche de Larbier qui m’a semblée convenue et sans grand intérêt)
Un petit plaisir à s’offrir ou se faire offrir.
Effigie d’Alissa York
Présentation de l’éditeur
Erastus Hammer est le propriétaire
mormon d’un ranch de l’Utah, éleveur de chevaux et chasseur renommé. Il
est marié à quatre femmes. La dernière, Dorrie, une adolescente pâle à
l’épaisse chevelure noire,solitaire, est depuis fascinée
par la taxidermie. Hammer l’a ainsi épousée pour qu’elle immortalise ses
trophées de chasse. Un jour, il lui apporte une louve et ses petits et,
pour la première fois, Dorrie doit lutter pour accomplir son talent,
rêvant chaque nuit de crocs et d’étranges scènes de violence. À
l’extérieur, un loup rôde sur les terres à la recherche de ce qu’il a
perdu, et sa quête nocturne dévoilera les tensions et les secrets de
cette famille compliquée.
Mon avis :
Un magnifique roman à l’écriture onirique, au fort pouvoir évocateur.
On suit la vie de cette famille de mormons, sentant que l’inéluctable va bientôt se produire et faire voler en éclats les tensions et les jalousies qui rongent les membres de ce microcosme.
L’auteur donne la parole aux quatre femmes de Hammer, si différentes les unes des autres. Il y a Ursula, la première, la plus fervente mais aussi la plus rigide. Elle mène d’une main de fer tout son petit monde, élevant les 5 enfants de la maison comme les siens.
Ruth est la deuxième. Objet de convoitise du jeune fils de Hammer, elle ne vit que pour ses vers à soie dont elle prend soin sans relâche. C’est elle qui a donné les quatre plus jeune enfants à Hammer et elle est de nouveau enceinte.
La troisième se nomme Thankfull, actrice, la préféré de Hammer, la seule qui l’accueille tous les soirs dans sa chambre, se grimmant et se parant de plumes et de poils pour lui plaire.
Lorsque le roman débute, la quatrième épouse, Eudora -surnommée Dorrie- est arrivée de puis peu à la ferme. Si Hammer l’a épousé, ce n’est ni pour sa beauté ou ses qualités d’épouse, mais pour ses prodigieux talents de taxidermiste.
Aucune n’est heureuse à la ferme et chacune à leur manière, elles vont précipiter les choses jusqu’à l’embrasement final.