Pages à pages


  • Accueil
  • > Archives pour décembre 2008

Joséphine de Pénélope Bagieu

Joséphine de Pénélope Bagieu dans Bande dessinee 41dtD93r%2BlL._SL500_AA240_ 

Présentation de l’éditeur :
Joséphine a « la trentaine », comme elle dit pudiquement. Elle n’est pas mariée, n’a pas d’enfant, mais elle a un chat. Elle est blonde et menue, mais s’épaissit sensiblement au niveau des hanches. Elle travaille dans un bureau, avec plein de gens qui ne connaissent pas son nom, et un macho abject dont elle ne parvient pas à clouer le bec. Elle a aussi une sœur qui est mariée, et a des enfants blonds, souriants et polis plein sa grande maison.
Elle a des parents qui n’habitent pas la même ville mais qui réussissent à l’envahir et à la culpabiliser par téléphone. Elle a des copines mais aucune n’arrive à la cheville de Rose, sa meilleure amie, solidaire de ses misères quotidiennes. Elle est terriblement fleur bleue et ne désespère pas de rencontrer l’homme idéal, ce à quoi elle s’emploie activement (bars, salles de gym, clubs d’œnologie, Meetic…). En attendant, elle pleure devant les films à l’eau de rose.

Joséphine a des tas de malheurs dont elle est bien souvent à l’origine : elle est maladroite, ne gère pas très bien ses relations professionnelles, peine à se faire entendre, fait des gaffes assez embarrassantes, et enchaîne les faux-pas dans sa vie amoureuse. Elle est en quelque sorte l’artisan de son propre malheur, mais veille à ne surtout jamais tirer de leçons de ce qui lui tombe dessus.

Mon avis :

Drôle et bien pensé, on ne s’ennuie pas une seconde à la lecture de cette BD. Certaines (beaucoup !) se reconnaitront à la lecture des planches irrésistibles qui composent cet album. Les dessins sont vraiment chouettes, en plus.
Un album de fille pour les filles mais qu’est-ce que c’est agréable !! (et qu’est-ce qu’on rigolent accessoirement).

Un coffret est maintenant disponible, regroupant les deux BD de cet auteure : Joséphine et Ma vie est tout à fait fascinante, au prix de 30 €.


Dojoji et autres nouvelles de Mishima

Dojoji et autres nouvelles de Mishima dans Roman classique etranger 41XFX0N8NML._SL500_AA240_ 

Quatrième de couverture
De l’univers des geishas aux rites sacrificiels des samouraïs, de la
cérémonie du thé à la boutique d’un antiquaire, Mishima explore toutes
les facettes d’un japon mythique, entre légende et tradition. D’une
nouvelle à l’autre, les situations tendrement ironiques côtoient les
drames les plus tragiques : que ce soit la jolie danseuse qui remet du
rouge à lèvres après avoir renoncé à se défigurer avec de l’acide en
souvenir de son amant, Masako, désespérée, qui voit son rêve le plus
cher lui échapper, ou l’épouse qui se saisit du poignard avec lequel
son mari vient de se transpercer la gorge… Quelques textes étonnants pour découvrir toute la diversité et l’originalité du grand écrivain japonais.

Mon avis :
Les quatres nouvelles qui composent ce recueil sont toutes assez différentes les unes des autres, et nous donnent à voir les diverses facettes de ce grand écrivain que fut Mishima.Dans les sept ponts et La Perle, Mishima nous conte deux récits (le premier se situant dans l’univers des Geïshas et le second dans la bourgeoisie japonaise) avec ironie, nous adressant un dernier clin d’oeil dans la scène finale.
Les deux autres nouvelles Patriotisme et Dojoji sont plus tragiques. Elles délivrent plutôt un message fort et témoignent d’un certain angle de reflexion face à la mort ou la souffrance.
Dans Patriotisme, un lieutenant décide de se suicider pour ne pas avoir à combattre ses anciens compagnons d’armes renégats. Sa femme le suivra dans la mort, ainsi qu’ils l’ont convenu. La scène dans laquelle le lieutenant se fait hara-kiri est à la limite du soutenable, d’ailleurs.
Dojoji, elle, apporte une reflexion sur la souffrance et la mort d’un être cher; traitée sur le mode de l’absurde et d’une pièce de théâtre à huit-clos.
Quatres nouvelles qui m’ont enchantée et donnée très envie de lire l’oeuvre majeure de Mishima : Confession d’un masque.


Holmes de Brunschwig et Cécil Tome I et II

Holmes de Brunschwig et Cécil Tome I et II dans Bande dessinee 51TjKROAR3L._SL500_AA240_

 

Série prévue en 9 tomes…
Pour le moment, seuls les tomes I et II sont parus.

Pour tout le monde, Sherlock Holmes est mort en 1891, entraînant dans sa chute son ennemi juré le professeur Moriarty. Mais et si cet homme, Moriarty, n’avait jamais existé ? Qui était réellement Sherlock Holmes et quels secrets cachait-il ? Son plus fidèle ami, le docteur Watson, décide de tout faire pour découvrir la vérité.

Une très bonne BD, qui nous tient constamment en haleine, égrennant les rebondissements et les découvertes tout au long du récit. Les dessins de Cécil illustrent parfaitement la narration (ils sont superbes) et l’on suit avec avidité ces nouvelles aventures du détective le plus connus de la planète.
A découvrir !!


Le Vol du cri de Annequin et Jullian

Le Vol du cri de Annequin et Jullian dans Bande dessinee 51cYQfbzMNL._SL500_AA240_

 

 

Troisième tome des très étranges et très inopinées aventures d’Auguste-Louis Chandel.

Ma soeur me l’avait offert à un noël précédent, dédicacé par les auteurs qui sont lyonnais !

L’histoire se déroule d’ailleurs à Lyon, au musée des Beaux-Arts plus précisement. Chandel et sa nièce Lison vont s’y retrouver enfermés à la suite du vol du tableau Le Cri de Munch. (qui normalement est exposé à Oslo en Norvège).

C’est un récit entièrement onirique, qui au départ se présente comme une banale enquête policière et qui dévit rapidement vers une exploration de la peinture, de l’art et des sensations du spectateur face à l’art.
Une bonne bande dessinée, qui sort des sentiers battus, mais qui malheureusement n’a pas été rééditée (on peut sûrement la trouver en librairie si il reste des exemplaires invendus au vendeur).


Rosangella de Corbeyran et Berlion

Rosangella de Corbeyran et Berlion dans Bande dessinee Rosangella

 

Elle s’appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège.
Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type brutal et bravache avec lequel Rosangella a partagé sa vie. Mais Max a beau dire qu’il a changé, Rosangella le connaît trop pour ne pas se méfier. Il est tout le contraire de Jo, un homme paisible et doux qu’elle vient de rencontrer quelques jours plus tôt. (source : Editions Dargaud)

Mon avis :

Une BD émouvante, de celles qui même une fois refermées continuent à résonner en vous.
C’est l’histoire d’une femme brisée, une femme qui a subit des violences conjuguales et qui a tenté de se reconstruire avec ses trois enfants, tant bien que mal. Le dessin de Berlion colle parfaitement à la narration; les illustrations aux contours flous font parfois penser à des aquarelles, c’est un vrai plaisir pour les yeux.
Les différents personnages sont criants de vérité et si la narration est volontairement vague (on sait juste que l’action se déroule dans le sud de la France, mais cela pourrait être n’importe où), c’est parce que ces hommes et cette femme pourrait être n’importe qui, ils nous parlent, ils sont quasi vivants, là sous nos yeux de lecteurs.
Une réussite !


123

Magui Chazalmartin |
Sébastien Japrisot |
Lire avec moi |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | liilith
| La Tragedie
| MEMOIRES D'ENFANCE